Vous êtes tous et toutes invité(e)s au prochain séminaire du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les Amériques (GIRA) qui se tiendra le vendredi 25 novembre, de 14h à 17h à l’INRS, salle 1106 (385, Sherbrooke est, Montréal) :
"Performer l’idiotie coloniale américaine"
En 1992, à l’occasion des célébrations et contre-célébrations du 500e anniversaire de l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent, les artistes Coco Fusco et Guillermo Gómez-Peña ont crée la performance Two Undiscovered Amerindians, dans laquelle ils s’exposaient eux-mêmes dans une cage en se présentant comme des membres d’une nation autochtone qui aurait été découverte tout récemment. Satire du principe colonial d’exposition vivante, l’œuvre a été présentée à dix reprises à travers le monde. Malgré son aspect volontairement kitsch, un nombre considérable de spectateurs n’ont pas saisi la parodie et ont cru qu’ils avaient devant eux deux « authentiques Indiens ». Le dispositif de la performance, les enjeux qu’elle soulève, de même que l’ambiance de confusion et d’ambivalence qui entoure sa présentation, témoignent de manière forte de l’idiotie coloniale, dont le regard – et particulièrement la perception des Premières Nations – se compose de peurs, de fantasmes et d’incompréhensions.
Par Jonathan Lamy-Beaupré, CÉLAT-UQAC
ENTRÉE LIBRE
Mathieu Forcier
Coordonnateur du GIRA
www.gira.info
mathieu.forcier@ucs.inrs.ca
"Performer l’idiotie coloniale américaine"
En 1992, à l’occasion des célébrations et contre-célébrations du 500e anniversaire de l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent, les artistes Coco Fusco et Guillermo Gómez-Peña ont crée la performance Two Undiscovered Amerindians, dans laquelle ils s’exposaient eux-mêmes dans une cage en se présentant comme des membres d’une nation autochtone qui aurait été découverte tout récemment. Satire du principe colonial d’exposition vivante, l’œuvre a été présentée à dix reprises à travers le monde. Malgré son aspect volontairement kitsch, un nombre considérable de spectateurs n’ont pas saisi la parodie et ont cru qu’ils avaient devant eux deux « authentiques Indiens ». Le dispositif de la performance, les enjeux qu’elle soulève, de même que l’ambiance de confusion et d’ambivalence qui entoure sa présentation, témoignent de manière forte de l’idiotie coloniale, dont le regard – et particulièrement la perception des Premières Nations – se compose de peurs, de fantasmes et d’incompréhensions.
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